Systèmes d’humidification

L’air se compose d’une pluralité de gaz. L’un d’eux est le gaz mixte, qui constitue entre 0,1 et 3,0 pour cent du volume de l’air. La quantité de gaz mixte détermine l’humidité. La quantité de gaz mixte détermine l’humidité. L’une des particularités de l’humidité de l’air est toutefois qu’elle ne dépend pas uniquement de la quantité de gaz mixte mais aussi de la température de l’air. Les définitions et les exemples suivants illustrent les principes fondamentaux :

L’humidité absolue de l’air est définie comme sa teneur totale en eau contenue dans un certain volume d’air sous forme de vapeur d’eau (p. ex. 8 g/m3).

L’humidité relative est définie comme la teneur en eau contenue dans un certain volume d’air par rapport à sa capacité maximale à en contenir, et ce, pour une température donnée (p. ex. 55 % HR). La température de l’air a des répercussions sur le « pourcentage de saturation de l’air » : l’air chaud peut contenir plus de vapeur d’eau que l’air froid en raison de la teneur énergétique plus élevée.

Si une pièce est hermétique au monde extérieur, son humidité dans l’air absolue est constante : l’eau ne peut rien recevoir de l’environnement ni lui restituer quoi que ce soit. Si on augmente à présent la température de l’air avec le chauffage, l’humidité relative diminue car l’air de la pièce chauffée (par le chauffage) peut absorber plus de vapeur d’eau que la pièce fermée. En hiver, lorsqu’on ouvre la fenêtre pour aérer brièvement, l’air devient plus sec qu’auparavant. Grâce à la pression de vapeur plus élevée de l’air intérieur chaud et sec, l’humidité résiduelle s’évacue vers l’extérieur (voir l’illustration ci-dessous). L’humidité relative à l’intérieur continue de baisser sans faire exprès.

Cela explique pourquoi, surtout en hiver, l’air ambiant est souvent extrêmement sec lorsque qu’il n’est pas humidifié de façon active.

Le terme ʺSick Building Syndromʺ nous a déjà appris depuis longtemps que la qualité de l’air dans les bâtiments de bureaux peut avoir de graves répercussions sur le bien-être et la santé des employés : maux de tête, fatigue, irritations oculaires et irritations des voies respiratoires sont des syndromes fréquemment décelés dans ce contexte. Sont principalement rendus responsable de cela : une ventilation insuffisante, des températures surélevées dans les pièces, des substances chimiques dans l’air (p. ex. l’ozone provenant des imprimantes et des photocopieurs) ainsi que des systèmes de climatisation sous-équipés. En outre, la plupart du temps, un autre facteur est négligé : il s’agit de l’humidité de l’air.

Les spécialistes des maladies de la gorge et du nez attirent depuis un moment l’attention sur le fait qu’un air sec et chauffé associé à une humidité relative inférieure à 55 % favorisent l’émergence et la propagation des rhumes. Les premières réactions du corps qui sonnent l’alarme en raison de la plus faible humidité relative sont les troubles de la déglutition, une sensation de soif exacerbée et anormale, une sécheresse de la peau et des douleurs dans le nez et la gorge asséchés. Déjà à ce stade, la fonction de protection des muqueuses de l’appareil respiratoire est fortement limitée par la sécheresse : les bactéries présentes dans l’air peuvent s’infiltrer dans les muqueuses séchées pour y déclencher le phénomène inflammatoire et par la suite, la grippe et toutes sortes de rhumes. De plus, dans les métiers où l’on doit beaucoup parler, les cordes vocales sont considérablement affectées du fait de l’air sec.

Pour faire fonctionner un système d’humidification de l’air dans de bonnes conditions d’hygiène et d’entretien, un système de traitement des eaux est souvent nécessaire. Puisque tous les éléments qu’elle contient (p. ex. le calcaire) sont pulvérisés dans l’air, la qualité de l’eau a une importance particulière. Lorsque la dureté de l’eau est plus élevée, des irritations des yeux et des voies respiratoires peuvent survenir en raison des minéraux libérés dans l’air. Sur les machines et les appareils, les sels peuvent aggraver la corrosion (couche mince de rouille). C’est la raison pour laquelle les systèmes d’humidification de l’air sont généralement alimentés avec de l’eau déminéralisée. L’eau déminéralisée est brumisée à partir d’un système d’osmose inverse Bédert qui ne laisse absolument aucun résidu.

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